Le théâtre de Beckett a d’abord et
avant tout une fonction comique, et non métaphysique, sans pour autant nier
totalement cette dernière bien sûr. Sa particularité est de nous faire rire sur
les sujets qui s’y prêtent a priori
le moins, à savoir l’ennui et le vide de la vie humaine, la tentation du
suicide (et notre lâcheté à l’exécuter), notre angoisse face à la solitude et à
la mort.
Ce qui déconcerte
surtout, lorsque l’on découvre cet auteur, c’est l’extrême simplicité, nudité,
du monde dans lequel évoluent ses personnages : ces derniers sont
dépouillés de toute fonction sociale, ne mettant en scène que des personnages
réduits à leur individualité, évoluant dans un contexte temporel indéfini, ne
gardant pour ainsi dire que l’essentiel de leur être, permettant ainsi à
Beckett de représenter l’homme dans sa condition la plus élémentaire, et donc
la plus universelle.
Cet extrême dépouillement de l’homme
réduit à son essence chez Beckett n’est pas sans rappeler l’homme privé de
divertissement chez Pascal, avec dans les deux cas la même vérité déplaisante
exposée crûment à nos yeux : la prise de conscience de l’inanité, de la
vacuité de notre existence, où, tel le pendule de Schopenhauer (dont la
philosophie a profondément inspiré Beckett), l’homme oscille entre l’ennui
et la souffrance.
Tout
part donc chez Beckett de la constatation implacable que l’homme s’ennuie, et
c’est probablement par ce biais qu’il convient de l’aborder : en effet,
qui n’a fait l’expérience, durant sa vie, de l’ennui ? Qui n’a jamais eu
cette conversation, à peu de choses près, en particulier dans sa jeunesse, si
ce n’est dans sa vie adulte, et a
fortiori dans cette période de confinement en France : « Qu’est-ce
qu’on fait maintenant ? T’as une idée ? / Non et toi ?/ Non,
comme tu veux./ Non, je t’en prie, comme tu veux. ». Des variations de
cette conversation se trouvent disséminées un peu partout dans la pièce,
revenant tel un leitmotiv :
ESTRAGON. – En attendant, il ne
se passe rien.
POZZO (désolé). – Vous vous ennuyez ?
ESTRAGON. – Plutôt.
POZZO (à Vladimir). – Et vous, monsieur ?
VLADIMIR. – Ce n’est pas
folichon. (p. 50)
ESTRAGON (se levant.) – Rien ne se passe, personne
ne vient, personne ne s’en va, c’est terrible. (p. 54)
VLADIMIR. – Nous attendons. Nous
nous ennuyons. (Il lève la main.)
Non, ne proteste pas, nous nous ennuyons ferme, c’est incontestable. Bon. […]
Dans un instant, tout se dissipera, nous serons à nouveau seuls, au milieu des
solitudes. (Il rêve.) (p. 105)
C’est de ce
constat de l’universel ennui que ressent l’homme que vient le « manque
d’action » des pièces de Beckett, mais aussi, par extension, de ses romans,
qui est si déconcertant lorsqu’on le lit pour la première fois. Et tout l’art
de Beckett est de parvenir, malgré tout, à broder autour de ce vide, de cet
ennui, à le « meubler », pour reprendre une des remarques savoureuses
de Vladimir :
VLADIMIR. – Ce qui est certain,
c’est que le temps est long, dans ces conditions, et nous pousse à le meubler
d’agissements qui, comment dire, qui peuvent à première vue paraître raisonnables,
mais dont nous avons l’habitude. Tu me diras que c’est pour empêcher notre raison
de sombrer. C’est une affaire entendue. Mais n’erre-t-elle pas déjà dans la
nuit permanente des grands fonds, voilà ce que je me demande parfois. (p. 104)
En attendant Godot réussit le tour de
force d’être une pièce sur le « rien » : pour être plus exact,
il ne se passe rien de significatif, les deux journées différentes qui nous
sont représentées se ressemblant sur bien des aspects et les personnages ayant
des conversations entre eux qui n’ont ni queue ni tête, ne débouchant sur
aucune action décisive et les ramenant à leur état d’attente du fameux
« Godot ». C’est là que l’aspect humoristique, que j’ai mis en avant
dès le début de cet article, est primordial : de là découle tout le
plaisir de (re)lire cette pièce, où il ne se passe pas une page sans que l’on
ait une bonne tranche de rire sur le fond pourtant accablant de notre
condition. Le théâtre de Beckett a, à mon avis, une fonction cathartique :
mais loin de « purger les passions », comme le veut l’adage
aristotélicien puis classiciste, Beckett nous purge de notre désespoir, et
parvient à nous faire rire des aspects les plus déprimants de l’existence
humaine. La suite de cet article ne consistera qu’en une énumération des
sujets, appuyés d’extraits éloquents, sur lesquels nous sommes invités à rire.
Parmi
ces sujets, le premier qui me vient en tête est celle du suicide : en
désespoir de cause, pour mettre fin à une vie qu’ils abhorrent tous deux,
Vladimir et Estragon débattent régulièrement du suicide, et sur les moyens par
lesquels ils peuvent l’accomplir. C’est d’ailleurs le tout premier instant
drôle de la pièce, dès la deuxième page :
VLADIMIR. – […] D’un autre côté,
à quoi bon se décourager à présent, voilà ce que je me dis. Il fallait y penser
il y a une éternité, vers 1900. […] La main dans la main on se serait jeté en
bas de la tour Eiffel, parmi les premiers. On portait beau alors. Maintenant il
est trop tard. On ne nous laisserait même pas monter. (p. 10-11)
VLADIMIR. – […] Qu’est-ce qu’on
fait maintenant ?
ESTRAGON. – On attend.
VLADIMIR. – Oui, mais en
attendant ?
ESTRAGON. – Si on se
pendait ?
VLADIMIR. – Ce serait un moyen de
bander.
ESTRAGON (aguiché). – On bande ?
VLADIMIR. – Avec tout ce qui
s’ensuit. Là où ça tombe il pousse des mandragores. C’est pour ça qu’elles
crient quand on les arrache. Tu ne savais pas ça ?
ESTRAGON. – Pendons-nous tout de
suite.
VLADIMIR. – À une branche ?
(Ils s’approchent de l’arbre et le
regardent.) Je n’aurais pas confiance.
ESTRAGON. – On peut toujours
essayer.
VLADIMIR. – Essaie.
ESTRAGON. – Après toi.
VLADIMIR. – Mais non, toi
d’abord.
ESTRAGON. – Pourquoi ?
VLADIMIR. – Tu pèses moins lourd
que moi.
ESTRAGON. – Justement.
VLADIMIR. – Je ne comprends pas.
ESTRAGON. – Mais réfléchis un
peu, voyons.
Vladimir réfléchit.
VLADIMIR (finalement). – Je ne comprends pas.
ESTRAGON. – Je vais t’expliquer.
(Il réfléchit.) La branche… la
branche… (Avec colère.) Mais essaie
donc de comprendre !
VLADIMIR. – Je ne compte plus que
sur toi.
ESTRAGON (avec effort). – Gogo léger – branche pas casser – Gogo mort. Didi lourd
– branche casser – Didi seul. (Un temps.)
Tandis que… (Il cherche l’expression
juste.)
VLADIMIR. – Je n’avais pas pensé
à ça.
ESTRAGON (ayant trouvé). – Qui peut le plus peut le moins.
VLADIMIR. – Mais est-ce que je
pèse plus lourd que toi ?
ESTRAGON. – C’est toi qui le dis.
Moi je n’en sais rien. Il y a une chance sur deux. Ou presque.
VLADIMIR. – Alors, quoi
faire ?
ESTRAGON. – Ne faisons rien.
C’est plus prudent.
VLADIMIR. – Attendons voir ce
qu’il va nous dire.
ESTRAGON. – Qui ?
VLADIMIR. – Godot.
ESTRAGON. – Voilà.
(p. 20-21)
ESTRAGON (regardant l’arbre). – Qu’est-ce que c’est ?
VLADIMIR. – C’est l’arbre.
ESTRAGON. – Non, mais quel
genre ?
VLADIMIR. – Je ne sais pas. Un
saule.
ESTRAGON. – Viens voir (Il entraîne Vladimir vers l’arbre. Ils
s’immobilisent devant. Silence.) Et si on se pendait ?
VLADIMIR. – Avec quoi ?
ESTRAGON. – Tu n’as pas un bout
de corde ?
VLADIMIR. – Non.
ESTRAGON. – Alors on ne peut pas.
VLADIMIR. – Allons-nous-en.
ESTRAGON. – Attends, il y a ma
ceinture.
VLADIMIR. – C’est trop court.
ESTRAGON. – Tu tireras sur mes
jambes.
VLADIMIR. – Et qui tirera sur les
miennes ?
ESTRAGON. – C’est vrai.
VLADIMIR. – Fais voir quand même.
(Estragon dénoue la corde qui maintient
son pantalon. Celui-ci, beaucoup trop large, lui tombe autour des chevilles.
Ils regardent la corde.) À la rigueur ça pourrait aller.
ESTRAGON. – On va voir. Tiens.
Ils prennent chacun un bout de la corde et tirent. La corde se casse.
Ils manquent de tomber.
VLADIMIR. – Elle ne vaut rien.
Silence.
ESTRAGON. – Tu dis qu’il faut
revenir demain.
VLADIMIR. – Oui.
ESTRAGON. – Alors on apportera
une bonne corde.
VLADIMIR. – C’est ça.
Silence. (p. 122-123)
Il
est ensuite hilarant de constater que Vladimir et Estragon ne peuvent se passer
l’un de l’autre, beaucoup moins car ils éprouveraient une réelle affection l’un
envers l’autre, mais davantage car ils ont peur de la solitude et du vide
accablant que cette solitude leur révèle. L’autre est l’équivalent du
« divertissement » pascalien, et ils se livrent tous deux à des activités
(comme l’échange des chapeaux, dans la longue didascalie p. 93-94), ou à des
conversations dérisoires pour éviter de ressentir le vide de leur
condition :
VLADIMIR. – Tu me manquais – et
en même temps j’étais content. N’est-ce pas curieux ?
ESTRAGON (outré). – Content ?
VLADIMIR (ayant réfléchi). – Ce n’est peut-être pas le mot.
ESTRAGON. – Et maintenant ?
VLADIMIR (s’étant consulté) – Maintenant… (joyeux) te revoilà… (neutre)
nous revoilà… (triste) me revoilà.
(p. 76)
VLADIMIR, ESTRAGON (se retournant simultanément). –
Est-ce …
VLADIMIR. – Oh pardon !
ESTRAGON. – Je t’écoute.
VLADIMIR. – Mais non !
ESTRAGON. – Mais si !
VLADIMIR. – Je t’ai coupé.
ESTRAGON. – Au contraire.
Ils se regardent avec colère.
VLADIMIR. – Voyons, pas de
cérémonie.
ESTRAGON. – Ne sois pas têtu,
voyons.
VLADIMIR (avec force). – Achève ta phrase, je te dis.
ESTRAGON. – Achève la tienne.
Silence. Ils vont l’un vers l’autre, s’arrêtent.
VLADIMIR. – Misérable !
ESTRAGON. – C’est ça,
engueulons-nous. (Échange d’insultes.
Silence.) Maintenant raccommodons-nous.
VLADIMIR. – Gogo !
ESTRAGON. – Didi !
VLADIMIR. – Ta main !
ESTRAGON. – La voilà !
VLADIMIR. – Viens dans mes
bras !
ESTRAGON. – Tes bras ?
VLADIMIR (ouvrant les bras). –
Là-dedans !
ESTRAGON. – Allons-y.
Ils s’embrassent. Silence.
VLADIMIR. – Comme le temps passe
quand on s’amuse !
Silence. (p. 98) [la page
suivante les présente en train de faire l’arbre, en titubant)
Toutefois,
Vladimir et Estragon finissent également par s’ennuyer à deux, et c’est avec un
soulagement manifeste qu’ils accueillent tout événement inattendu les sortant
de leur torpeur, comme l’épisode de la fausse alerte qui leur cause une frayeur
bienvenue, frayeur préférable à l’ennui au final, les tirant de leur léthargie,
puis l’arrivée de Pozzo et Lucky, le premier partageant l’enthousiasme des deux
compères principaux dans la rencontre d’autres individus lui permettant de
tromper son ennui.
[départ de Pozzo et Lucky]
VLADIMIR. – Ca a fait passer le
temps.
ESTRAGON. – Il serait passé sans
ça.
VLADIMIR. – Oui. Mais moins vite.
ESTRAGON. – Qu’est-ce qu’on fait
maintenant ?
VLADIMIR. – Je ne sais pas.
ESTRAGON. – Allons-nous-en.
VLADIMIR. – On ne peut pas.
ESTRAGON. – Pourquoi.
VLADIMIR. – On attend Godot.
ESTRAGON. – C’est vrai.
Un temps. (p. 62)
[arrivée de Pozzo et Lucky]
ESTRAGON. – C’est Godot ?
VLADIMIR. – Ça tombe à pic. (Il va vers le tas, suivi d’Estragon.)
Enfin du renfort !
POZZO. – Au secours.
ESTRAGON. – C’est Godot ?
VLADIMIR. – Nous commencions à
flancher. Voilà notre fin de soirée assurée. (p. 100)
La
relation entre Pozzo et Lucky est intéressante en ce qu’elle révèle de manière
crue toute relation humaine : une relation de dominant/dominé, ou de
bourreau/victime, où les deux personnes sont cependant étroitement liées par un
lien de dépendance mutuelle, dont la principale est d’échapper à leur propre
solitude, et qui annoncent le duo Hamm/Clov dans Fin de partie.
Enfin,
pour terminer, lire Beckett, c’est aussi un moyen de nous laver de tous les
clichés qui nous inondent, en premier lieu, bien sûr, notre croyance que la vie
est une bénédiction. Les personnages de Beckett parviennent à la conclusion,
devant le cortège continu d’ennui et de souffrances, que la vie est plutôt une
malédiction.
POZZO. – […] Qu’est-ce qu’il a de
si extraordinaire ? En tant que ciel ? Il est pâle et lumineux, comme
n’importe quel ciel à cette heure de la journée. (Un temps.) Dans ces latitudes. (Un
temps.) Quand il fait beau. (Sa voix
se fait chantante.) Il y a une heure (il
regarde sa montre, ton prosaïque) environ (ton à nouveau lyrique) après nous avoir versé depuis (il hésite, le ton baisse) mettons dix
heures du matin (le ton s’élève) sans
faiblir des torrents de lumière rouge et blanche, il s’est mis à perdre de son
éclat, à pâlir (geste des deux mains qui
descendent par paliers), à pâlir, toujours un peu plus, un peu plus,
jusqu’à ce que (pause dramatique, large
geste horizontal des deux mains qui s’écartent) vlan ! fini ! il
ne bouge plus ! (Silence.) Mais
(il lève une main admonitrice) –
mais, derrière ce voile de douceur et de calme (il lève les yeux au ciel, les autres l’imitent, sauf Lucky) la nuit
galope (la voix se fait de plus en plus
vibrante) et viendra se jeter sur nous (il
fait claquer ses doigts) pfft ! comme ça – (l’inspiration le quitte) au moment où nous nous y attendrons le
moins. (Silence. Voix morne.) C’est
comme ça que ça se passe sur cette putain de terre.
Long silence. (p. 48-49)
ESTRAGON (soudain furieux). – Reconnais ! Qu’est-ce qu’il y a reconnaître ? J’ai tiré ma roulure de
vie au milieu des sables ! Et tu veux que j’y vois des nuances. (Regard circulaire.) Regarde-moi cette
saloperie ! Je n’en ai jamais bougé ! (p. 79)
VLADIMIR. –
Représentons dignement pour une fois l’engeance où le malheur nous a fourrés.
(p. 103)
VLADIMIR. – Laisse-le tranquille.
Ne vois-tu pas qu’il est en train de se rappeler son bonheur. (Un temps.) Memoria praeteritorum bonorum – ça doit être pénible. (p. 112)
POZZO (soudain furieux.) – Vous n’avez pas fini de m’empoisonner avec vos
histoires de temps ? C’est insensé ! Quand ! Quand ! Un
jour, ça ne vous suffit pas, un jour pareil aux autres il [Lucky] est devenu
muet, un jour je suis devenu aveugle, un jour nous deviendrons sourds, un jour
nous sommes nés, un jour nous mourrons, le même jour, le même instant, ça ne
vous suffit pas ? (Plus posément.)
Elles accouchent à cheval sur une tombe, le jour brille un instant, puis c’est
la nuit à nouveau. (p. 116-117)
De plus, la
prétention humaine à la connaissance, au savoir, est pareillement dégonflée, à
la manière de Montaigne, Beckett mettant l’accent sur le caractère arbitraire
de la connaissance, son inexactitude inhérente, mais surtout sur sa fragilité,
puisqu’étant dépendante de l’homme-même pour la concevoir, elle est vouée à
disparaître avec lui si la mémoire lui fait défaut, puis lorsqu’il décédera.
ESTRAGON. – Tu es sûr que c’était
ce soir ?
VLADIMIR. – Quoi ?
ESTRAGON. – Qu’il fallait
attendre ?
VLADIMIR. – Il a dit samedi. (Un temps.) Il me semble.
ESTRAGON. – Après le turbin.
VLADIMIR. – J’ai dû le noter. (Il fouille dans ses poches, archibondées de
saletés de toutes sortes.)
ESTRAGON. – Mais quel
samedi ? Et sommes-nous samedi ? Ne serait-on pas plutôt
dimanche ? Ou lundi ? Ou vendredi ?
VLADIMIR. – (regardant avec affolement autour de lui, comme si la date était
inscrite dans le paysage.) – Ce n’est pas possible.
ESTRAGON. – Ou jeudi.
VLADIMIR. – Comment faire ?
ESTRAGON. – S’il s’est dérangé
pour rien hier soir, tu penses bien qu’il ne viendra pas aujourd’hui.
VLADIMIR. – Mais tu dis que nous
sommes venus hier soir.
ESTRAGON. – Je peux me tromper.
(p. 17-18)
ESTRAGON. – Ce ne sont pas les
miennes. [de chaussures]
VLADIMIR. – Pas les
tiennes !
ESTRAGON. – Les miennes étaient
noires. Celles-ci sont jaunes.
VLADIMIR. – Tu es sûr que les
tiennes étaient noires ?
ESTRAGON. – C’est-à-dire qu’elles
étaient grises.
VLADIMIR. – Et celles-ci sont
jaunes ? Fais voir.
ESTRAGON (soulevant une chaussure). – Enfin, elles sont verdâtres.
(p. 87)
Pour
résumer donc, lire En attendant Godot,
c’est faire l’expérience de la misère de notre condition, mais au lieu de la
gravité d’un Pascal, c’est surtout en rire à gorge déployée !
Je n'y ai rien compris, mais je l'ai en effet trouvé très drôle..
RépondreSupprimerHaha, c'est bien là l'essentiel !
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